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Journée de la femme...

par Geneviève Cotty

publié dans humour et temps présent

                      Pauvres femmes !

 

                      Elles qui ne sont pas reconnues comme les égales des hommes dans leur travail et surtout leur salaire ! "A travail égal, salaire égal"...telle est la réclamation principale qui est faite aux pouvoirs publics...Mais le salaire, s'il n'y avait que ça ! Combien d'inégalités entre hommes et femmes...Très souvent, elles doivent, en plus de leur travail à l'extérieur, assumer un rôle de femme de ménage, femme de charges,cuisinière, voire majordome au sein même de la cellule familiale ! Bon d'accord, cela tente à disparaître de plus en plus, hommes et femmes se partageant le "boulot" à la maison et à l'extérieur de la maison parfois ! Il n'est pas rare de rencontrer un homme faisant les courses au supermarché, allant chercher les enfants à l'école ou à la crêche et les conduisant faire du sport le mercredi. Les hommes commencent à admettre que le rôle de la femme n'est pas toujours "reposant" !!! ça non alors !

 

                        Et il y a les inconvénients propres aux femmes ! Personne n'y peut rien, c'est ainsi depuis la nuit des temps ! Ces inconvénients mensuels qui commencent vers 12 ans et ne s'arrêtent que bien des années plus tard ! Vous ne connaissez pas ça Messieurs...de même que vous ne connaissez pas les joies de l'accouchement...ni la période qui mène à cette "délivrance". Oh bien sûr, les deux parents sont heureux lorsqu'arrive le petit tant attendu...Mais c'est la maman qui est fatiguée ! à moins que tous les pères fassent comme mon mari en son temps...quand je mettais au monde un enfant, il perdait 5 kgs (moi pas !). C'était le souci paraît-il ! Et nous les femmes ? pas soucieuses ?

 

                        Jadis, les femmes étaient moins instruites que les hommes, mais maintenant, elles ont accès aux études et peuvent prétendre à des postes de responsabilités. Et en plus, très souvent, la bonne tenue de la maison et de ses occupants leur est réservée. "Faut que tout s'fasse !" Alors Messieurs, si vous aidez gentiment votre "moitié", c'est normal (gentil peut-être, mais normal) .

 

                        Pensez-y en ce jour de fête de la femme. Fêtez-la et surtout aidez-la...Même si elle est lasse, elle vous en remerciera...Un petit bouquet de fleurs, une attention gentille...chez vous, elle n'en demande pas plus . Mais sapristi, à son travail elle voudrait bien être mieux considérée et mieux payée !Elle le mérite....et ça, c'est du ressort de son employeur !

 

                        Sourions quand même...c'est jour de fête !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Ils n'en meurent pas tous...

par Geneviève Cotty

publié dans Jadis et maintenant

                      Mais tous vont y venir...

 

                      A quoi ? mais aux tâches ménagères bien sûr ! Mesdames, ayez le sourire...bientôt vous verrez ce que ma mère n'avait jamais connu (mon père non plus d'ailleurs), à savoir votre homme armé d'un aspirateur ou d'un fer à repasser ou, pourquoi pas, bien installé devant votre machine à coudre occupé à faire une robe à votre fille...ou à mettre des pièces au pantalon de votre petit garçon !

 

                      Aux dernières nouvelles, les hommes exécutent de plus en plus de tâches ménagères afin de soulager leur chère et tendre compagne des obligations de la maison...Et il y en a ! Terminé le temps où Monsieur devait simplement subvenir aux frais du ménage et...se faire chouchouter ! "Passes-moi ci, passes-moi ça...fais ci, fais ça...Il faudrait que tu ailles voir l'institutrice des petits...ou que tu les mènes chez le dentiste, ou faire du sport...etc..." Les tâches ne manquaient pas pour la pauvre femme jadis. Je ne parle pas pour moi, je sais que j'ai été favorisée mon mari m'aidant beaucoup à la maison...Mais à l'époque de mes parents, c'est-à-dire avant la dernière guerre, "Monsieur" se contentait de travailler et de rapporter sa paie... C'était son rôle..."Madame" qui ne travaillait pas à l'extérieur, étant chargée du nettoyage de la maison, du lavage, du repassage, du raccommodage, de la cuisine, des courses, de la couture, ...que sais-je encore ? et tout ça, sans aucun appareil électro-ménager...Balais, chiffons, serpillière, aiguilles à coudre ou à tricoter...elle avait tout pour être "heureuse" ! et elle soignait très bien mari et enfants...Son rôle était beau, mais bien fatigant ! Et tout ça, avec le sourire ! Personne ne lui demandait si elle avait envie d'une autre vie...Elle aussi aurait aimé être pomponnée dès le matin et aller au bureau. Et revenir le soir pour trouver une maison accueillante et...se mettre à lire le journal en attendant le dîner qui lui serait servi !

 

                        Lorsque je me suis mariée, et plus tard quand nos enfants sont arrivés, mon mari m'aidait, partant du principe que "nous nous étions mis à deux pour avoir 3 enfants et qu'il était normal que nous nous mettions à deux pour effectuer toutes les tâches"...Ce n'était pas encore courant à l'époque et je me souviens que mon père m'avait dit, parlant de son gendre:" il ne devrait pas aider, ce n'est pas son rôle"...Réflexion digne de la fin du 19ème siècle et du début du 20ème !...Et moi, j'aidais à "faire bouillir la marmitte" !

 

                        Mais il semble que tout s'apprête à changer ! enfin ! Bien sûr il y a encore quelques récalcitrants, mais nous sommes sur la bonne voie. Il n'est pas rare de voir les hommes faire les courses, s'occuper des bébés, faire la cuisine (ils aiment assez ça !) et mettre en route lave-linge ou lave-vaisselle...Bientôt, l'aspirateur n'aura plus aucun secret pour eux, ni le fer à repasser que les femmes leur offriront peut-être à la fête des Pères...échange de bons procédés...

 

                         Je plaisante, mais sans être féministe à outrance, je crois qu'il est temps qu'homme et femme deviennent égaux devant les tâches ménagères et devant tant d'autres choses...ça fait partie de l'évolution des moeurs....

 

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De la boue.....

par Geneviève Cotty

publié dans billet d'humeur...

                      Encore et toujours de la boue !

 

                       A se demander si c'est dans cette matière que nous nous sentons le mieux ? Et quand je dis de la boue, c'est pour ne pas employer un autre mot, vous savez celui qu'il est d'usage d'imputer à Cambronne ? Depuis déjà un certain nombre d'années, il semble que notre Pays ne puisse évoluer qu'en pataugeant dans les immondices !

 

                       Cela devient écoeurant. De grâce, journalistes, hommes politiques de droite, de gauche et du reste (!) n'en jetez plus ! nous ne pouvons plus le supporter ! Nous finirons par nous noyer ! Et avouez Messieurs, que se noyer dans des excréments, ce n'est pas la meilleure façon de finir ses jours ! Pas un jour sans qu'un "scandale" ne remonte à la surface...Je sais, nous approchons d'élections...nous avions connu ce même climat il y a un peu plus de deux ans. Je ne crois pas trop m'avancer en disant que le peuple en a assez, plus qu'assez...Il en a même "marre" ! Et quand le peuple en a assez, qu'est-il capable de faire? N'importe quoi, c'est-à-dire tout....

 

                         Tous ensemble, nous devrions réfléchir aux conséquences qui peuvent résulter de cette ambiance nauséabonde. La France va mal, son commerce va mal, ses emplois vont mal, ses entreprises vont mal...Et que font les têtes pensantes de notre Pays ? elles recherchent dans les poubelles, à tort ou à raison (je ne veux ni ne peux juger...je n'y connais rien !). Mais quand on veut, on trouve toujours quelque chose sans gratter beaucoup. S'il vous plaît, ne nous imposez pas ces "nouvelles" qui amènent peut-être de l'audimat et font lire les journaux... mais nous fatiguent et nous lassent. Nous n'en pouvons plus ! On pourrait s'imaginer qu'avec "becs et ongles" vous défendez votre position, enviable pour beaucoup d'entre vous, mais...provisoire pour certains.

 

                         Je ne suis qu'une vieille femme, et je sais que je ne compte pas beaucoup. Mais essayez d'écouter ma priére..."Plus jamais ça"...

prière en forme de réquisitoire peut-être ?

 

                          Désolée, pour cet article mais...il fallait que ça sorte !                        

 

 

 

 

 

 

 

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Mardi gras de mon enfance...

par Geneviève Cotty

publié dans Jadis et maintenant

                      C'était il y a longtemps !

 

                      Et pourtant, je m'en souviens comme "si c'était hier" ! Pas de congé à l'école pour ce jour, seule l'étude était supprimée, c'est-à-dire congé à partir de 16h30...et pas de devoirs ! c'était déjà quelque chose ! Nous rentrions vite à la maison où ma mère nous attendait pour préparer des crêpes qu'elle nous laisserait essayer de faire sauter et que nous mangerions pour le goûter. Bien entendu, elle en ferait aussi et bien mieux que mon frère et moi ! mais ça, on ne le disait pas...il ne fallait pas gâcher le plaisir !

 

                       Les crêpes, oui mais...ce n'était pas tout. En maman dévouée, elle était allée nous acheter des masques, masques de gens connus, artistes, hommes politiques et bien d'autres...Il y avait le choix ! on appelait ça "se déguiser" et ça semblait suffire à notre bonheur du jour. On "marquait le mardi gras" et on était heureux...Pas de devoirs, des crêpes à faire et à déguster, des masques...Nous ne demandions rien de plus.!

 

                       Quelques semaines plus tard, arrivait la Mi-Carême et là on se déguisait (tout au moins ceux qui le pouvaient !), éventuellement avec ce qui "nous tombait sous la main", vêtements de nos parents ou tenue un peu "farfelue". L'essentiel était de s'amuser et d'amuser les autres. Et toujours les masques... C'était un jour de congé puisque la Mi-Carême "tombait" un jeudi et que nous avions toujours congé le jeudi...

 

                        Et j'ai entendu ce matin (et lu sur le Web), qu'il y avait quelque inquiétude avec les maquillages pour enfants qui seraient, dans leur grande majorité, un peu "nocifs" ! Moi, je me souviens avoir resquillé du rouge à lèvres appartenant à ma mère, et je revois mon frère s'étant "grimé" avec du fusain ! Les parents n'achetaient pas de maquillage "spécial enfants". C'était un autre temps !

 

                        Avec ou sans maquillage, je souhaite à tous les enfants de passer une bonne journée, de manger des crêpes "maison" et surtout de s'amuser !

 

 

 

 

 

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Tous centenaires....

par Geneviève Cotty

publié dans Réflexions...

                      Pour quoi faire ?...

 

                      Je viens de lire un article sur le net et je reste un peu "dubitative" ! "Demain, nous serons tous centenaires"....Des études sont faites qui font constater que plus les années passent pour tous, plus il y a de centenaires. Et les prévisions ne semblent pas à la baisse. C'est très bien et on peut penser que la longévité constatée, est due à la vie actuelle (beaucoup moins dure qu'à l'époque de nos anciens), aux améliorations dues à la nourriture et surtout aux progrès de la médecine...Les chercheurs ont fait des miracles. Alors qu'on mourait jadis de maladies qui "semblent bénignes" à notre époque, ce n'est plus le cas. Même le cancer tant redouté par tous, voit des guerisons...

 

                       Mais je me pose une question : "Centenaires, pour quoi faire ?" Alors que nous devenons des seniors de plus en plus tôt, que le travail vous expédie "aux objets ne pouvant plus servir...ou si peu", dès l'âge de 50 ans , que pourrons-nous faire de cette durée de vie qu'on nous annonce ? Moi, je me sens "en dehors du coup" puisque...je suis sur la voie déjà ! je précise : à mon corps défendant ! Je ne fais rien pour, je ne fais rien contre ! je me laisse aller, accompagnée par ma famille, petits et grands, et ça j'apprécie ! Mais je pense à tous ceux qui n'ont pas ma chance et sont sans famille pour diverses raisons, dont l'oubli ! 

 

                        Je me répète :"centenaires pour quoi faire" ? Pour vivre comment ? Je connais bien des personnes de mon âge et je les approuve, qui aimeraient continuer à vivre chez elles. "Un petit chez soi vaut mieux qu'un grand chez les autres" dit-on ! Si devenir centenaire vous expédie dans une maison de retraite, alors, NON ! il faut pouvoir accepter d'être enrégimenté, faire abstraction de sa liberté, accepter qu'on vous traite parfois bien, mais aussi parfois avec un manque total de respect. Les "vieux" ne sont pas des débiles gênants, qu'on fait lever à telle heure, coucher à telle heure ... J'en ai fait un peu l'expérience dernièrement, hospitalisée après opération... J'ai dû faire un rappel à l'ordre en demandant qu'on me traite autrement. C'est du passé, et je comprends bien que les employés de tous grades, sont surchargés de travail...Est-ce une raison valable pour "mettre sur la touche" des personnes qui ont un gros défaut je vous l'accorde, c'est leur âge !!! 

 

                         Vieillir ? c'est parfois un handicap qui gêne l'intéressé et malheureusement l'entourage aussi parfois...Cet entourage qui n'est pas toujours jeune non plus...Alors, quelles solutions ? La meilleure, serait de permettre à toute personne très âgée de continuer à vivre chez elle...et si cela n'est pas possible, de prévoir des lieux agréables dans lesquels finir sa vie deviendrait un bonheur ! Un bonheur...Mais c'est de ça qu'ils sont bien souvent privés les "vieux" (moi je préfère dire comme une de mes arrières petites-filles "les z'âgés ".

 

                         Hier, c'était la fête des grands-mères. J'ai reçu plein de coups de téléphone de mes petits-enfants. Et voilà ! ça, c'était des petits bonheurs et ça m'a fait tant de plaisir. Alors, merci mes petits-enfants, merci mes enfants , vous ne m'oubliez pas.                    

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"Savoir se vendre"....

par Geneviève Cotty

publié dans Jadis et maintenant

                                    ou...les soucis de POLE -EMPLOI....

 

                      Alors que le nombre de chômeurs ne cesse d'augmenter, Pole-Emploi recherche "offres et demandes d'emplois" sur Internet ! Un responsable de cet organisme interrogé hier par un journaliste de télévision, disait entre autres choses que les "demandeurs d'emplois ne savaient pas toujours se vendre"...

 

                      Vrai ou faux ? il s'agit souvent de savoir se vanter, se mettre en valeur et de "brandir" un tas de diplômes. Evidemment, mon esprit, profitant de ce qui était dit, a fait remonter "à la surface" un souvenir, déjà ancien, puisque datant d'une soixantaine d'années ! A l'époque où il était plus difficile pour un employeur de trouver un employé ou collaborateur, qu'à ce même employé de trouver un employeur ! C'était ce que j'appelle "l'époque bénie" au cours de laquelle on pouvait voir un "patron" sur le pas de sa porte, rameutant les passants en criant "venez travailler chez moi" ! Pas besoin de Pole-Emploi...Il n'y "avait qu'à se baisser" si on voulait changer de situation ! On croit rêver non ?

 

                       Or donc, j'en avais assez de la boîte où je travaillais et j'avais envie de changer d'horizon ! Me voici armée d'un journal d'annonces et je "cochais" tout ce qui m'intéressait. "Euréka" ! un poste de Secrétaire de Direction était à pourvoir dans une entreprise dont la situation géographique me convenait, et surtout le salaire attrayant ! Je vais donc me présenter...J'étais à peu près la 12ème...Les jeunes filles qui étaient avant moi faisaient très "secrétaires de direction" si vous voyez ce que je veux dire ! Bichonnées, pomponnées, semblant tellement sûres d'elles que ça me faisait un peu peur ! Moi, je n'avais pour moi que des "références" et des études que la guerre ne m'avait pas permis de terminer. Mes références étaient très bonnes (sans fausse modestie !). Mon tour arrive et si j'ai très bien répondu aux questions qui m'étaient posées par le Directeur de cette Société, me "vendre" a été un autre problème. Et je croyais vraiment que les jeux étaient faits...Je suis repartie chez moi en cochant d'autres annonces sur mon journal...Quelques jours après, je reçois une lettre fort aimable du Directeur qui m'avait reçue, me disant qu'il avait le plaisir de m'informer que ma candidature avait été retenue et que je veuille bien me présenter tel jour, à telle heure pour prendre mes fonctions ! Surprise oh combien, je me trouvais avec un autre souci...je venais d'être embauchée par une autre société que je devais rejoindre quelques jours plus tard !Il me fallait donc faire un choix ! J'optais pour la première Société et je ne l'ai pas regretté ! Au bout de plusieurs mois, au cours d'une conversation à bâtons rompus, je me lance et demande au Directeur pourquoi c'était moi qu'il avait retenue au milieu de ces jeunes filles ? Et il me répond vivement "parce que vous étiez la seule à ne pas vous être vantée" !!! ça je le savais bien que je n'avais rien fait en ce sens !

 

                       Est-il toujours bon de trop se mettre en valeur ! "Moi je", ce n'est pas mon truc ! et je crois que je ne suis pas la seule à avoir cette réaction ! Se vendre...même quand on cherche du travail, ce n'est peut-être pas facile à moins d'être imbu de sa personne.

 

                       Petite histoire des temps anciens...pour sourire...

 

 

 

 

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Toujours ce Salon...

par Geneviève Cotty

publié dans Nostalgie...

                      Qui me fait rêver...

 

                       Rêver ou rajeunir ? Les deux sans aucun doute ! Je viens d'entendre un éleveur, lors d'un reportage à la télévision, qui vantait les caresses faites à ses vaches. Il expliquait que cela les "détendait" et que leur viande était bien meilleure...Une petite caresse avant la traite, la vache apprécie et libère son lait plus facilement...Pour que la viande des animaux soit meilleure, il suffit de quelques caresses et "d'un petit mot gentil", ce qui libère la graisse et met en route tout un processus que je ne saurais expliquer ! Je n'écoutais pas vraiment car j'étais alors transportée chez mes grands-parents, toujours en Lorraine, du temps de mon enfance !

 

                        Comme je l'ai déjà dit, ma grand-mère qui adorait toutes ses bêtes, les soignait avec amour. Je la revois aller vers le clapier où se trouvaient beaucoup de lapins que grand-mère semblait connaître personnellement. Elle aussi les caressait et leur parlait...Conversation unilatérale bien sûr...mais que chaque lapin appréciait ainsi qu'on pouvait s'en rendre compte en les voyant se "coller" le nez au grillage ! Grand-mère savait que telle mère était une excellente mère, qu'elle s'occupait bien de ses petits et les aimait, alors que telle autre...refusait de les nourrir et même...horreur, les dévorait !

 

                        Même chose pour les poules qui venaient au-devant d'elle, un peu intéressées peut-être, certains gestes de la main plongeant dans un sac ne trompant pas (!), mais aussi par attachement (on pourrait dire par affection) .  Quant au cochon lui aussi aimait celle qui lui apportait à manger et rendait propre son logement ! Grand-mère disait :"un cochon n'est pas sale. Si son habitat est propre, il s'y plaît..encore faut-il y faire le ménage "! Ah oui, toutes ces bêtes étaient heureuses et en bonne santé...

 

                        Je ne parlerai pas des deux chattes que j'ai toujours connues chez mes grands-parents : chacun avait la sienne ! Animaux domestiques, animaux de compagnie. Qu'on les appelle comme on veut, un animal est un être vivant qui possède un coeur et aime ses maîtres ! Et ce matin, en regardant la télévision, il m'était agréable de voir le regard des vaches regardant leur maître...Il était bon ce regard...et il m'a permis de regarder en arrière, jusqu'à ce temps de mon enfance...

 

 

 

 

 

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Souvenirs d'un Salon à l'autre...

par Geneviève Cotty

publié dans il était une fois...

                      Salon de l'Enfance....

 

                      Quand on commençait à parler de Noël, on parlait du Salon de l'Enfance qui allait avoir lieu à PARIS, au Grand-Palais ! C'était pour nos trois enfants un rêve et une réalité...Le rêve, c'était tout ce qu'on pouvait y découvrir en jouets, livres etc...tout ce qu'on pouvait y ramasser comme publicités de toutes sortes, parmi lesquelles les chapeaux en papier, les masques ... La réalité, c'était la "queue" qu'il fallait faire pour obtenir les billets d'entrée ! C'est qu'il était très couru ce salon, non seulement par les enfants, mais par leurs parents qui y trouvaient tous les appareils ménagers modernes, les chambres d'enfants, les boissons et nourritures pour les petits...Enfin, tout ce qui pouvait rendre heureuses les familles !

 

                       Le premier Salon de l'Enfance se tenant au Grand Palais, avait eu lieu vers les années 1950. Jusqu'à quelle époque s'est-il tenu à cet endroit ? je ne me souviens plus... Mais je me souviens que lorsque nos deux plus jeunes enfants étaient encore petits, nous les laissions à la Garderie installée pour rendre service aux parents et éviter qu'ils aient à "traîner" leur progéniture dans les allées encombrées de visiteurs ! Dans cette garderie, pleine de jeux divers, on leur mettait à l'arrivée un numéro. Il ne fallait pas prendre de risques ! Et les petits étaient rois ! Les nôtres étaient ravis...leur grand frère nous suivait....

 

                        Quand nous revenions le soir, nous étions fourbus, mais si heureux ! Pas besoin d'acheter ! on "regardait" et on faisait des projets pour le jour où nos finances nous permettraient de nous offrir le dernier aspirateur, le dernier réfrigérateur, la dernière machine à laver ! "Pour le plaisir des yeux", telle devait être la devise ! Nous rapportions maints prospectus et tous les gadgets récoltés auprès des représentants de toutes ces marques ! Le bonheur présent, en attendant mieux !

 

                         Et je n'oublie pas les dégustations tout au long de la journée ! Dégustations qui empêchaient parfois les petits estomacs de manger le soir ! Mais, c'était un jour de fête....

 

                         Et avant d'arriver au Grand Palais, il y avait la promenade en métro ! Cela faisait partie de la sortie du jour et l'amusement commençait ! Entre deux stations, les enfants s'amusaient à lire cette publicité en trois parties "Dubo.....Dubon...Dubonnet...."Au fur et à mesure que le métro avançait dans le tunnel, on découvrait chaque partie...ça faisait passer le temps et les enfants se "tenaient tranquilles" !

 

                          Toute une époque !

 

 

 

 

 

 

 

 

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"En marge du Salon de l'Agriculture..."

par Geneviève Cotty

publié dans il était une fois...

                     Souvenirs très anciens...

 

                     Le Salon de l'Agriculture, on en parle, on en a parlé et on en parlera encore...Pour quelles raisons ce Salon me rappelle ma petite enfance, alors que je passais des vacances familiales en Lorraine ? Même pas l'odeur puisque je regarde par télévision interposée ! Mais en voyant tous ces animaux, je me "revois" dès mon arrivée en Lorraine, chez ces grands-parents que mon frère et moi adorions et qui nous le rendaient bien ! Quelles belles vacances pour nous petits parisiens...La liberté était là...Nous allions avec ma grand-mère chercher de l'herbe pour les lapins, nous donnions à manger aux poules, au cochon dont les jours étaient comptés (à la St Nicolas, il se transformait en choses délicieuses, côtelettes, saucisses, boudin et toute la "cochonaille" possible...).

 

                      Mes grands-parents n'avaient plus de vache depuis bien longtemps déjà. La dernière qu'ils avaient eue, revenait des champs conduite par mon arrière-grand-père. Et suivant son habitude, elle s'arrêtait devant la fenêtre de la salle commune, passait sa tête et grand-mère devait la caresser et lui parler ! On en parlait dans la famille !

 

                       Ce qui nous étonnait aussi, c'était le tas de fumier qui se trouvait derrière la maison. Mon grand-père nous racontait que ce tas de fumier se trouvait, quelques années plus tôt, devant les maisons. Chacun avait le sien ! Et on jugeait de la fortune de son propriétaire en évaluant la hauteur du tas de fumier ! Une vraie richesse mais qui n'était pas très hygiénique ni odorante ! C'était parait-il pendant la guerre de 1914/1918 que l'Armée Française avait décidé d'interdire cette "fortune" devant les maisons et demandé aux propriétaires de bien vouloir "l'évacuer" dans les jardins se trouvant derrière la maison..."Cachez ce fumier que je ne saurais voir...et sentir !" ... Les "toilettes" n'étant pas encore très répandues (!) le fumier en tenait lieu parfois ! Je me souviens...

 

                        Grâce au Salon de l'Agriculture, mon esprit a gambadé "à travers les âges" ? Non, seulement à travers mon enfance !

 

 

 

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Encore des études....

par Geneviève Cotty

publié dans Jadis et maintenant

 

                      Par des "têtes chercheuses"...

 

 

                       C'est fou ce que nos "têtes chercheuses" peuvent se démener en ce moment ! Etudes diverses (utiles ou moins utiles) foisonnent ! Aujourd'hui, je viens de lire sur Internet, rapportée par Le Figaro, une étude de laquelle il résulte que:

            Avec l'âge vient le goût des bonheurs ordinaires ...

 

                         Pas besoin de faire des études coûteuses sur ce sujet que chaque personne âgée peut constater tous les jours. C'est ce que j'appelle personnellement, "mes petits bonheurs"...Je sais, je ne suis ni une intellectuelle, ni (encore moins,) une chercheuse. Il y a ce que je constate et ce que j'entends dire autour de moi par des amies.

 

                          Recevoir une carte postale, une lettre, un coup de fil de vos enfants ou  d'un de vos petits-enfants, un petit bouquet de fleurs...mais c'est le bonheur assuré pour un bon moment ! Point n'est besoin qu'on vous emmène ici ou là...Les "bonheurs ordinaires" sont constitués d'un tas de petites attentions, une aide que vous n'oseriez pas demander de crainte de déranger, un petit mot affectueux qui vous permet de constater que "vous comptez encore"...Tout est là. Plus on avance en âge, plus on se rend compte qu'on risque d'être mis "sur la touche", bien involontairement bien sûr...Mais il faut bien le reconnaître et répondre à cette question "A quoi servent les vieux qui vivent de plus en plus vieux ?" Mais oui, ils servent ! ils sont le lien entre les générations, la mémoire vivante d'une époque, chargés de transmettre leur savoir qui n'est pas le même que le savoir des jeunes, mais qu'il est utile de connaître...

 

                           Ils attendent la fin de leur histoire commencée il y a souvent bien longtemps. Pour leur permettre d'attendre avec sérénité, ils comptent sur des "petits bonheurs" qui semblent souvent insignifiants mais qui ont une telle répercussion sur leur vie. Pas de grands et coûteux cadeaux...non, ces petites preuves d'affection de tous les jours, juste pour leur prouver que malgré leur âge, ils comptent encore pour quelqu'un...

 

                            Moi qui ai la chance de pouvoir "emmagasiner" tous ces petits bonheurs, je sais de quoi je parle et je voudrais tant que tous les "z'âgés" puissent en dire autant !                            

 

 

 

 

 

 

 

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