Le blog de Magitte

                         Mais, c'est pour sourire !...

                     Que ne ferait-on pour un sourire en ces temps maussades où il semble que tout va mal ? Une seule solution, lire ou écouter des histoires drôles ! En voici une racontée jadis par mon père....

                      Marie est bonne chez le Curé d'un petit village de la "France profonde" comme on dit maintenant ! Un jour, un paroissien offre à Mr le Curé deux belles bécasses qu'il avait tuées à la chasse. Mr le Curé invite alors à déjeuner le maire du pays et prévient Marie de cuisiner les bécasses et de se distinguer...Il y va de sa réputation...Marie s'applique du mieux qu'elle peut et sert son plat bien appétissant. Mais, oh, horreur ! elle a vidé les oiseaux ! Or les amateurs ne les vident pas...ça se mange comme ça ! Monsieur le Curé appelle Marie et lui dit : "Mais Marie, vous avez vidé les bécasses ! il ne fallait pas"...Marie est toute penaude, elle qui croyait recevoir des compliments...

                       Peu de temps après, Monseigneur l'Evêque annonce sa visite au Curé ! Alors, là, il s'agit de le recevoir au mieux et de "mettre les petits plats dans les grands". Pas de panique, Marie se sent capable de faire un bon repas. Elle fait cuire un magnifique poulet qu'elle apporte sur la table bien dodu et bien doré...Mais...Quelle est cette odeur qui accompagne ce plat ? Une odeur dans la pièce, fort désagréable. Notre brave Curé commence à découper le poulet et...appelle Marie. Aucun doute n'est possible, l'odeur vient du poulet !Question :"Marie, vous n'avez pas vidé le poulet ?..." - Réponse "Ah non Mr le Curé, j'ai fait comme vous m'avez dit..." ???"Mais Marie, c'était pour les bécasses  ! Un poulet se vide...."

                        Marie, excédée, quitte la pièce et dit "Moi je donne mes huit jours...Le service de Mr le Curé devient trop difficile. Une semaine, il aime la

m...e, et la semaine d'après, il ne l'aime plus ".....

                         Pauvre Mr le Curé, non seulement il n'avait pas mangé, mais il n'avait plus de bonne !

                     Puisqu'il faut déclarer !....

                     Et voilà ! Profitant des possibilités offertes par l'Administration, je viens d'établir ma déclaration de revenus (un peu partis ceux-là...), non pas sur un imprimé fourni gracieusement par ladite administration, mais en ligne ! Non seulement il faut vivre avec son temps, mais il faut vivre dangereusement ! En ligne...c'est-à-dire que j'ai confié à mon ordinateur le soin d'ingurgiter et de répartir les sommes que je lui ai communiquées...Direction Internet qui a bien voulu, dans sa grande mansuétude, m'indiquer à la fin le montant de mes impôts....Tout, tout, vous saurez tout sur...vos impôts ! 

                      Soyons francs, sur papier ou en ligne, c'est une corvée qui nous est imposée et à laquelle on ne peut pas échapper ! Mais quand je pense à cette même déclaration il n'y a encore pas si longtemps, je trouve que les temps ont changé ! Qui aurait pensé il y a encore une dizaine d'années que les services des impôts, voulant nous décharger de toute peine même légère (!) pousseraient le dévouement jusqu'à nous "mâcher" le travail....Tout est marqué, "y a plus qu'à"....Evidemment, nous devons contrôler, ça semble normal ! Et voilà que maintenant, nous n'avons même plus à sortir un stylo, écrire, aller à la poste avant le jour "J", puisque la possibilité nous est donnée de faire cette déclaration "en ligne" suivant la formule consacrée. Il faut un ordinateur à sa disposition...ça remplace le stylo ! En quelques clics, c'est réglé....

                        Mais, le résultat est le même...temps modernes ou pas, il faut payer ! C'est curieux comme tout se rapporte à l'argent .... Mais ça, c'est pour qu'on n'oublie pas que notre pays a besoin de nous...puisque, comme disait un de mes anciens collègues "c'est nous qu'on paie" !

                     "Taisez-vous, méfiez-vous...."

                      Voilà qui me rappelle quelque chose ! C'était au début de la guerre, en 1939, quand on devait se méfier de l'ennemi qui pouvait se cacher n'importe où..."Taisez-vous, méfiez-vous, les oreilles ennemies vous écoutent"... De grandes affiches rappelant ce principe, étaient placardées sur les murs des villes....L'ennemi pouvait rôder et divulguer bien des secrets militaires ou autres...On l'appelait alors "la cinquième colonne"... Nous naviguions en "eaux troubles". Et maintenant ? ce n'est pas la même situation bien entendu, mais les eaux ne sont pas plus claires ! De scandales à arrestation et démission...le climat est malsain. Ah oui, j'oubliais, nous entrons en période électorale bien que celle-ci ne soit pas encore officielle !

                       On ne se fait pas de cadeau, tout est bon...Je me trompe peut-être, la politique et moi ne faisons pas bon ménage ! mais je trouve que toutes ces affaires vraies ou fausses qui sont exposées au grand jour, ne le sont pas innocemment...Que des messieurs à la tête de nos différentes institutions, aient des comportements un peu "scabreux" envers les femmes, on le savait déjà...ça se racontait semble-t-il....Souvenons-nous, même des chefs d'état n'étaient pas ennemis du fait...qu'ils viennent d'ici ou de l'étranger ! On laissait faire alors, on en riait même sous cape ! Et voilà que tout à coup, nous retrouvons une morale...Ce qui est choquant aujourd'hui, l'était également hier...mais voilà, nous n'étions pas en période électorale !

                        On ne parle plus que de ça...Et les médias étant à l'affût, nous nous dirigeons sur une pente dangereuse ! "Méfiez-vous, taisez-vous"... tout se sait, même ce qui aurait dû sortir depuis bien longtemps...Au fait, pourquoi le silence à l'époque ? Personne n'en sort grandi...J'espère de tout coeur que je me trompe et que la période électorale n'y est pour rien....que, tout simplement ce soit une question de moralité....Il n'est jamais trop tard pour bien faire....

                     Cette fête tant attendue...

                      Depuis plusieurs jours, les enfants ne pensaient qu'à elle, cette fête de leur maman. Les petits préparaient de beaux dessins ou des petits objets que des institutrices dévouées leur faisaient faire à l'école maternelle...Les plus grands vidaient leur tirelire ou faisaient appel au portefeuille du papa (!) pour acheter un cadeau...La fête était dans l'air et dès le dimanche matin, cadeaux et fleurs étaient apportés à cette maman irremplaçable...On l'aime tellement, même quand on n'est pas très sage ! ça n'a rien à voir....

                       Comme beaucoup de mamans hier, j'étais en famille...pas toute la famille trop éloignée, mais rapprochée par le coeur...Et je repensais à toutes ces fêtes des mères que j'avais eu la chance de vivre; je revoyais chacun de mes cadeaux reçus à cette occasion....Quand mes enfants étaient jeunes, les progrès dans l'électroménager faisaient rage ! Alors, presque tous mes appareils m'ont été offerts par mon trio ! Robots divers, mixers, cafetière électrique, moulin à café électrique, yaourtière, sorbetière, couteau électrique...que sais-je encore ....Tout ce qui se faisait et était susceptible de faciliter ma tâche, je crois que je l'ai eu ! Comme j'étais contente, comme ils étaient contents !

                        Et il y a eu la période des disques, des cassettes de musique, des films VHS, des DVD, des CD....Et les livres...et les fleurs....Les uns étaient heureux d'offrir et moi, j'étais heureuse de recevoir , et je le suis toujours !

                         Je sais que certaines mamans âgées sont un peu "oubliées" et je trouve ça bien triste...Comment peut-on oublier qu'on a eu une mère ?

Je vais encore rappeler ce qui figurait sur un dessin de mon plus jeune fils...

                         "Une maman, ça n'a pas d'âge, c'est toujours jeune et toujours bon, une maman c'est du courage, de la tendresse et du pardon"....

                    28 mai 1946....

                    Etape de ma vie de jeune fille...Nous allions fêter mes fiançailles ! On se secouait de la guerre et de tous ses inconvénients dramatiques parfois...L'avenir était à nous, après cette jeunesse qu'on nous avait amputée de plusieurs années.... Quelle idée m'a traversé l'esprit la veille ? Des amies m'avaient souvent dit que j'avais un teint de blonde (alors que j'étais châtain foncé)  et voulant trop bien faire, je suis partie chez le coiffeur qui m'a (à ma demande) décoloré les cheveux comme on faisait à l'époque...bof, blond platine j'étais et ça ne m'allait pas du tout! Je vais voir mon "fiancé du lendemain" qui ne m'avait d'abord pas reconnue (!) et qui ne semblait pas très content ! Je trouve une excuse en lui expliquant que c'est la mode...ce à quoi il me répond "heureusement que la mode n'est pas aux cheveux verts ou rouges" !!!

                      On ne peut quand même pas jouer sa vie future sur une couleur de cheveux ! Qu'à celà ne tienne, sans rien dire à personne, je suis allée chez un autre coiffeur l'après-midi et je suis ressortie tellement brune que j'en aurais pleuré ! Les produits à l'époque n'étaient pas anodins...et ne voulant pas me retrouver chauve, j'ai gardé cette couleur noire-corbeau ! Mes expériences s'arrêteraient donc là...Je crois que le fiancé s'est alors posé des questions non pas sur ma couleur de cheveux, mais sur l'état de mes méninges ! Drôle de commencement ! Enfin, le mariage n'était pas loin, trois mois plus tard nous partions courageusement vers notre avenir ! Et j'ai gardé mes cheveux tels qu'ils étaient, c'est-à-dire que petit à petit, ils ont pris une couleur indéfinissable, un peu ce qu'on appelle "couleur queue de vache"...Il y avait des tons pour tous les goûts...du blond au noir, en passant par le roux  !Ce n'était pas ce que je désirais, mais j'avais délibérément rayé de mon programme ma couleur de cheveux ! Comme disait ma grand-mère parisienne "le Bon Dieu t'a fait venir au monde comme ça, pourquoi changer ?" Je lui avais répondu une fois qu'Il m'avait bien fait venir au monde toute nue...

                         Je n'ai jamais oublié ce jour ! on a vu des contrats rater pour moins que ça !....ça nous a permis de rire, c'était le moindre mal !

                    Pour toutes classes.....

                    Dès qu'arrive le mois de juin, ce qui ne saurait tarder, les écoliers,collégiens, lycéens, étudiants, sont en effervescence ! Les examens approchent et avant eux, la période des révisions....Ces révisions qui sont indispensables si on veut atteindre l'échelon supérieur ou...obtenir le diplôme final, vous savez, celui qui vous fera trouver un emploi ...ce que je souhaite  à tous ! Que de travail, que de fatigue...

                    Je me souviens que je faisais un peu le désespoir de mon père surtout qui ne badinait pas avec les études. J'utilisais beaucoup les "résumés aide-mémoire" pensant que ça suffisait...je me fiais beaucoup à ma mémoire et je gardais espoir jusqu'au...résultat ! Je n'étais pas bileuse et j'avais assez confiance (trop sans doute) en moi ! Je ne recommande pas cette technique reposante, mais pas toujours rentable ! Mon frère, très travailleur, doué d'une excellente mémoire et assez doué, ne croyait "qu'au travail et à l'étude"...Et ça lui réussissait assez ! Il avait une technique particulière : il se levait à 4 heures du matin, bûchait dur, laissait tout en plan tout à coup et disait "je vais faire un petit tour" ! Il prenait sa bicyclette, ou bien allait se baigner dans la Seine ou jouer au tennis avec des amis...Il revenait frais et dispos et se remettait dare-dare au travail...Il avait alors récupéré et c'était reparti ! J'ai vu un de mes petits-fils faire ça, alors qu'il était venu chez nous à Montpellier faire ses révisions...Sérieux, il travaillait et tout à coup se levait de sa chaise, attrapait son matériel de piscine et allait piquer une tête dans cette magnifique piscine olympique qui était près de chez nous ! Et ensuite, re-travail ! Il me rappelait tout à fait mon frère....

                      Du travail, des soucis vous en aurez tous, même les plus petits qui aspirent seulement à aller dans la classe supérieure ! Si le travail est indispensable, il faut savoir aussi se réserver des moments de détente...Et ce n'est pas en un mois qu'on peut rattraper le travail d'une année, quand on est resté en "roue libre" pendant tout ce temps. C'était ce que mon disait mon père que j'affolais un peu !Le juste milieu toujours....

                       Bon courage à vous tous...Il faut toujours garder l'espoir de réussir, vous le savez bien "l'espoir fait vivre" !

  S...comme Squirou...

Quand je suis né, comme ça se fait pour tous les bébés, il fallait me donner un nom ! Ma maman ne s'en était pas occupée, nous étions trop nombreux ! cinq enfants à la fois !    

                 Mes nouveaux maîtres ont donc cherché...pas facile, il y a une mode à suivre suivant l'année de naissance...Pour moi, il fallait que mon nom commence par "S". Ma maîtresse voulait m'appeler Surcouf puisque j'étais un chien d'eau...vous voyez le rapport.....Ce nom plaisait très moyennement à mon maître. Alors, ils se sont mis d'accord pour décider avec le hasard ! Ils ont pris une carte de Bretagne,  la maîtresse a fermé les yeux et a abaissé son doigt   en faisant un grand cercle...Plouf, c'est tombé sur une rivière de Bretagne qui s'appelle Squirou ! Rivière, chien d'eau....c'était bon ! et voilà comment j'ai eu ce nom qui sort de l'ordinaire ! 

                                     Quelques années après ma naissance, Jean-Michel (le fils aîné de mes maîtres), est allé en vacances en Bretagne et, sans chercher, il s'est trouvé devant une toute petite rivière dont le nom indiqué sur une plaque indiquait "Squirou" ! Quelle coïncidence ! il a fait une photo qu'il a envoyée à mes maîtres...Je crois bien que ça ne s'écrit pas tout à fait pareil d'ailleurs, mais s'il fallait s'arrêter à l'orthographe ! Mon breton de maître était très content que je représente une rivière bretonne ! 

                                        Il fallait bien que je vous explique pourquoi j'avais un nom si peu courant.....                          

                     Ma petite marchande des quat'saisons...

                     Quelle association d'idées ! Pour avoir entendu parler à la télévision à l'heure du déjeuner, d'anciennes boîtes à musique...mon esprit s'est évadé ! Et me voilà repartie dans mon enfance tellement lointaine ! Et l'image qui m'est revenue en mémoire, a été celle de ma "petite marchande des quat'saisons" que j'aimais tant ! Je la trouvais belle...Cette petite marchande, très colorée, poussait une voiture garnie d'oranges...Mais c'était "pour de faux" puisque l'ensemble, voiture, marchande, oranges, était construit en fer blanc peint de jolies couleurs vives !

                       Une clé permettait de remonter l'ensemble et hop ! ma marchande avançait le plus vite possible, d'un pied, de l'autre...on aurait pu croire qu'elle courait ! elle trottinait plus exactement, poussant sa voiture droit devant elle.... C'était formidable ! Il existait beaucoup de ces jouets en fer blanc....petits bonshommes...voitures...motos...que sais-je encore ! Mais attention à ne pas perdre la clé, celle-ci était indispensable, au même titre que les piles maintenant....Il n'y avait pas d'autre système que ce petit moteur tout simple pour faire marcher le jouet ! Je revois cette sorte de "ressort/ruban" qui s'enroulait au remontage et se déroulait après qu'on avait actionné le petit frein (je ne sais si c'est comme ça qu'on l'appelait !).... Mon frère avait une voiture de pompiers actionnée de cette façon, et les pompiers montaient le long de l'échelle....

                         Ces sortes de jouets existent encore...mais ils sont en matière plastique et ils sont très gourmands de piles si on veut qu'ils fonctionnent bien ! Je me souviens...! mes 3 enfants et nous en avons fait l'expérience !

                          Jouets d'hier, vous nous laissez des souvenirs qu'il suffit d'un rien pour raviver ! Rien à voir avec tous les jouets électroniques, les consoles de jeux du temps présent...Mais, petites bricoles pas très chères, vous nous faisiez rêver !

                     Mais, qui a cassé l'applique ?

                     Nous avions toujours appris à nos enfants qu'ils ne devaient pas répéter ce que l'autre avait fait ! Question de principe, le fautif devait se dénoncer, mais il n'appartenait pas à ses frère et soeur de s'occuper de ça ! La "délation" n'était pas admise....D'ailleurs, entre eux, ils se promettaient "monts et merveilles" au cas où....Chacun se tenait donc sur ses gardes !

                      Un soir, en rentrant du travail, nous voyons qu'une des appliques électriques de la chambre des garçons, pendait lamentablement...Sûr que ça ne s'était pas fait tout seul.... Et à la hauteur à laquelle ça se trouvait, seul un ballon pouvait avoir obtenu ce résultat...Mais les jeux de ballon étaient interdits dans l'appartement.... Le croiriez-vous ? il n'y avait pas de coupable, ni au singulier, ni au pluriel !!! Ils avaient été très sages et ne se seraient pas permis de jouer au ballon ! Que ce soit ensemble ou séparément, personne n'a vendu la mèche, puisqu'ils ne savaient rien ! Même la petite soeur était absolument muette....Et pourtant, l'applique pendait ! Une petite punition à la ronde n'a rien fait dévoiler de ce secret si bien gardé...

                       Devenus adultes, les enfants n'ont toujours rien dit...Et lorsqu'on parlait de ce mystère, ils riaient...ils avaient des souvenirs drôles sans doute ! mais pas question de nous les faire partager... Et tout au fond de nous, nous étions heureux que ni l'un, ni l'autre, n'ait "cafté" son frère...Bien sûr, le coupable ne s'est jamais dénoncé, mais ...il y a prescription maintenant...Et cette entente entre nos "trois" valait bien toutes les appliques du monde !

                        Je ne saurais donc jamais !

                         Le beau temps...et le bon temps !

                     Dès que le beau temps arrivait, il était d'usage de préparer le jardin, et surtout la piscine ! Je me rends compte que cela fait déjà plus de 30 ans ! Tout ce temps déjà écoulé...Les petits-enfants ont grandi et sont parents à leur tour pour la plupart ! Mon mari organisait le jardin en fonction des petits-enfants !Les premières années, comme j'avais peur et ne voulais pas entendre parler de grande piscine (ah, ces grands-mères inquiètes !), il y avait les piscines pour barboter (de plus en plus grandes d'année en année ...)piscines démontables....Que de jeux dedans quand même !

Et puis, enfin ! une grande piscine permettant de nager, sauter, faire les fous a été installée. Ah, celle-là, elle a été la bienvenue...tout le monde y trouvait son compte, y compris les grands-parents !

                           Elle était à peine terminée que les "clients" se présentaient déjà...Et la grand-mère surveillait !!! toujours cette peur...on ne se refait pas ! Il est vrai que tous les ans, il y a bien des accidents dans ce qui devrait être fait pour la joie...

                     Et l'été se passait avec les arrivées, les départs, les visites, tout un remue-ménage bien sympathique. Quand début septembre arrivait,

mon mari et moi avions l'air un peu perdus dans cette maison et ce jardin...c'était le silence....Notre Squirou cherchait ses copains et regrettait sûrement les repas pris en cachette sous la table du jardin ! Et un peu plus tard, c'était la bâche hivernale sur la piscine...en attendant une autre année ...et les retours des vacanciers.

                      Il m'a suffi de regarder quelques photos aujourd'hui, pour me retrouver dans ce jardin à ROBION...j'entendais même le chant des cigales ! Souvenirs tenaces...